[RP]Civilisation inconnue...[OUVERT A TOUS]

*Elya montée en amazone sur sa superbe jument arriva jusqu'à une clairière. Une charmante villa s'y tenait. Assez éloignée de Sétia, c'était le bon endroit. Elle essuya une larme qui coulait sur sa joue. Elle la battante, elle l'intrépide elle la solitaire, elle l'indépendante... Elle, était condamnée a abandonné le fruit de ses entrailles, elle était condamné a abandonné sa fille. Elle regarda le petit nez de sa fille. Elle dormait paisiblement dans ses bras. Au cou elle avait un médaillon. Elya y avait glissé une photo de la petite avec son père et elle. Elle y avait gravé son nom et sa date de naissance. Sa naissance, ce fut le plus beau jour de sa vie. Elya chassa ses images de son esprit. Elle ne devait pas repenser au passé.
Elle déposa la fillette dans son couffin ,au pied d'un arbre dans la cour. Elle entendit quelqu'un arriver et ne s'attarda pas. Elle talonna sa jument et s'enfuit, laissant couler ses larmes sans chercher à les retenir.*

15 ans plus tard

*A l'entrée de la forêt, Elya hésitait. Elle s'était promise de récupérer sa fille un jour. Mais elle n'avait pas tout a fait finit ce qu'elle avait à faire. Et sa fille vivait-elle toujours ici? Vivait-elle toujours? Elya s'efforça de ne pas penser à cette possibilité. Sa fourrure d'un bleu profond brillait au soleil. Ses grands yeux bleus clairs se posèrent une fois de plus derrière elle. Elle ne pouvait plus faire demi-tour. Elle s'avança donc dans la forêt.*

Règles:
-Deux perso chacun max.
-La fillette et ses parents adoptifs sont à prendre en priorité.
-Écrire en italique lorsqu'on remonte dans le temps.
-Si l'on voulait être vraiment juste il faudrait utiliser les jours comme sur woltar mais il est plus simple d'utliser les années comme sur terre.
-Écrire les paroles en gras et/ou en couleur.
-Distinguer les pensées du reste par des ~

Bon RP

Amalia marchait. Sa mèche lui retombait sur les yeux. Elle n'y faisait pas attention. Il lui fallait du bois. Elle ramassait des branches çà et là, en fredonnant une chanson.
Quand elle jugea qu'elle avait assez de bois, elle décida de rentrer.
Elle arriva bientôt dans la clairière qui abritait sa villa. C'est alors qu'elle entendit des bruits de sabots qui s'éloignaient. Alertée, elle courut en direction des bruits. Mais le fuyard était déjà loin. Alors elle revint dans la clairière. Elle avançait doucement dans la cour. C'est alors qu'elle l'aperçu, au pied d'un vieux chêne.
Une... chose bleue aux yeux océan dormait. Sans plus attendre elle la pris dans ses bras et l'emmena à l'intérieur.
~Qu'est-ce que c'est que ça ?...~

Cette...chose avait un drôle de physique, des moustaches, un nez rond, des oreilles étranges...
C'était évident, ce n'était pas la même race...

Elle aperçut alors le médaillon. Elle l'ouvrit et vit une photo de la même "chose" avec des "choses" plus grandes...
Il y avait aussi une date, et des inscriptions.
~Mélya~


15 ans plus tard

Mélya ! Tu viens déjeuner ?

*La jeune woltarienne bleue dévala les escaliers pour arriver dans la cuisine, radieuse.*

Appelle ton père, s'il te plaît.

*Amalia regardait sa fille adoptive avec tendresse. Elle l'aimait comme si elle l'avait fait naître.
Ça n'avait pas été facile de lui expliquer pourquoi elle était si différente d'eux. Ils avaient un visage différent, pas de moustache, des cheveux, une queue et des oreilles sur les côtés. Leur pelage était coloré et ils avaient des gemmes un peu partout sur le corps. Des rayures irrégulières et le poil épais. Alors qu'elle, c'était un peu tout l'inverse...
Finalement, Mélya et son père arrivèrent et tous trois s'attablèrent, n'imaginant pas ce qui les attendait...*

*Elya pénétra dans la forêt lentement. Les oiseaux s'étaient tus, le vent s'était calmé. Si ce n'était les sabots de sa juments qui frappaient le sol régulièrement, l'on aurait pu croire que la monde s'était arrêté de tourner. Un silence écrasant régnait rappelant à la jeune femme une journée de printemps si semblable et pourtant si lointaine. Elle, avait beaucoup changée, à l'intérieur. Et sa fille? Elle aurait surement grandit. Aurait-elle retrouvée la gourmette avec son nom et sa date de naissance quelle avait glissé dans un coin du couffin? L'accepterait-elle? Elya en doutait et pourtant elle se devait de récupérer sa fille. Elle l'avait abandonné trop longtemps, et le havre de sécurité où elle l'avait placé n'était plus secret. Elle l'avait placée pour la protégée mais elle n'y était plus à l'abri. Et puis sa fille avait un rôle important dans leur société. Elle ne pouvait permettre à personne de la retrouvé avant elle.
Elle s'engouffra un peu plus dans la forêt pour atteindre la clairière. Rien, ou presque rien n'avait changé. Une balançoire avait trouvé place au bouleau où elle avait déposée sa fille quinze plus tôt. La maisonnette semblait toujours habitée. Une lumière tamisée passait entre les volets entrebâillés d'une fenêtre. Elya fit s'arrêter son cheval au même emplacement que quinze ans plus tôt. Elle descendit de sa monture. Les graviers crissèrent sous ses pieds rompant le silence. Il était tard, la nuit était presque tombée. Elya se força à respirer calmement.
Elle parvint enfin à la porte. Elle hésita un instant. Une fois de plus elle se dit qu'elle ne pouvait plus faire machine arrière. Elle prit son courage à deux mains et frappa.*

Mélya avala une bouchée de krenouille, lorsqu'elle entendit deux coups secs à la porte.

Je vais ouvrir !

Elle se leva et courut jusqu'au bout de la salle. Son pelage bleu foncé aux rayures rares frissonna lorsqu'elle toucha la poignet de la porte froide. Ses moustaches effilées remuaient sans cesse, ses yeux bleu ciel parcourant chaque chose nouvelle qu'elle découvrait. Ne sachant que son destin changera dès qu'elle ouvrirait la porte, elle le fit avec un sourire aux lèvres.

Un personnage entouré d'un capuchon sombre se tenait devant la porte. Elle se baissa pour tenter d'apercevoir le visage de cet inconnu, mais avant même que le capuchon ne puisse tomber, une odeur familière attira son attention. Elle ferma les yeux quelques secondes, et une odeur de fleurs et d'épices envahit son nez.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle découvrit devant elle une dame au pelage violet. Son visage était crispé, et ses mains tenaient fermement les rênes de son cheval. Ses yeux bleu océan semblaient déborder de sagesse. Ses rayures rares et ses yeux la rendaient belle. Hormis elle, Mélya n'avait jamais vu de créature telle qu'elle. Elle sentit sa bouche frémir et ses muscles trembler.

~ Elle est magnifique et en même temps si noble ! Elle me dit quelque chose... maman et papa sauront sûrement répondre à toutes les questions qui tourbillonnent dans ma tête... ~

Vous désirez ?

*Elya posa les yeux sur la jeune fille. Elle l'a reconnut immédiatement. Elle avait tant changé mais elle l'aurait reconnu entre milles. Elle laissa tomber sa capuche. Elles étaient si semblable toutes les deux. Et pourtant quand elle vit la jeune fille, elle vit son père. Son père, l'amour d'Elya qu'elle avait passé quinze an à cherché sans succès. Une larme coula sur sa joue.
Elle s'aperçut que sa fille la regardait étrangement. Elle posa le regard sur le hall d'entré. Il n'était pas très grand mais i létait coquet à l'image de la maison.*
J'aimerai parlé aux hab... à tes parents.

Mélya remarqua la larme couler sur la joue de la dame, mais n'en laissa rien parêtre.

Oui, bien sûr. Je vais les appeler. Vous pouvez entrer si vous voulez !


Elle se retira discrètement et courut chercher ses parents. Il lui fallait réfléchir et se remémorer d'où elle reconnaissait l'odeur, et surtout pourquoi son physique lui disais quelque chose. Lorsqu'elle vit le regard interrogateur que lui posait ses parents.

Une femme demande à vous voir. Je l'ai invité à entrer... Est-ce que je peux me lever de table ? Je n'ai plus faim.

Et avant même que ces parents puissent lui répondre, elle fila dans sa chambre et s'y enferma. Malgré son ventre qui criait famine, elle refusa de manger quoi que ce soit.

~ Et si... Non... c'est impossible... ~

Il fallait qu'elle ai le coeur net ! Mélya ouvrit son armoire et détacha ses cheveux gris bouclés. Des larmes coulèrent sur ses joues... car elle comprit soudain pourquoi cette femme lui disait quelque chose. Elles avaient les mêmes yeux et surtout le même charisme. Elles avaient aussi les mêmes rayures rares. Ses parents lui avaient pourtant dis qu'elle était la seule à avoir un visage différent des autres, car sa mère aurait eu des ancêtres provenant d'autres continent. Et si sa mère lui avait menti ? Et si en fait, elle n'était pas sa fille ? Et si cette dame... était sa vraie mère ?

*Elya pénétra dans la pièce et s'avança jusqu'à la cuisine. Comment les habitants de cette maison allaient réagir. Elle ne fut pas surprise de ne pas voir des gens comme elle. Elle avait beaucoup voyagé et avait rencontré de nombreux peuples.~Comment s'y prendre?~ Elle décida d'y aller franchement.*
Je suis venue ici il y a quinze ans... J'ai déposé ma vie au pied d'un arbre, j'ai déposé le bien qui m'était le plus précieux pour la protéger. Mais maintenant elle n'est plus à l'abri nulle part. J'ai cherché son père sans résultat pendant quinze ans. Au cours de ses recherches quelqu'un a réussie à deviner où j'avais laissé... ma fille... ma fille Mélya. Elle n'est plus en sécurité ici.

* Amalia leva les yeux de son assiette quand la femme entra. C'était...le portrait craché de Mélya.
Stupéfaite, elle écoutait avec attention ses paroles. Sur ses joues, des larmes coulaient.
Amalia ne comprenait pas. Elle avait élevé cette enfant comme la sienne pendant 15 ans, et elle devait la "redonner" à sa mère biologique ? Jamais, impossible. Elle mentait, Mélya était en sécurité ici. La maison était solide, et Amalia et son mari savaient se défendre.*

Mélya ne partira pas d'ici. Désolée. Et pourriez-vous, s'il vous plaît, m'expliquer ce qu'elle risque ici ?

* Amalia, agacée, haussa le ton. *

Mélya ne risquera pas te partir d'ici temps que vous ne m'aurez pas dit qui lui en veut, et pourquoi !!!

*Elya respira un grand coup*

Je vous en ai déjà trop dit... Mais je crois que je n'ai pas le choix... Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que Mélya et moi ne sommes pas comme vous. Notre civilisation n'est pas comme la votre. Elle repose sur des personnages importants, les Wolrs. Ils ont certains "pouvoirs". Ces personnes dominent notre civilisation. Elle règne avec justice. Mais comme partout des êtres sont jaloux. Ils ont montés le peuple contre les Wolrs. Alors les Wolrs ont fuis... Depuis une tyrannie a été mise en place. C eux qui l'ont mises en place se font appeler les Cratz. Ils rêvent de retrouver les Wolrs car l'on dit que si l'on boit le sang d'un Worl, l'on obtient leur pouvoir. Ils rêvent d'exterminer les Wolrs et leurs descendants. Mon mari et moi même en étions... Mais lors de notre escapade, nous fûmes séparés. Il fut pris dans un guet-apens. Je n'ai pas pu l'aider pour protéger Mélya. Je l'ai cherché pendant quinze ans. Au cours de ce voyage je suis moi-même tombée sur une bande de sanguinaire. J'ai réussie à m'extirper, mais ils m'ont blessée et j'ai perdue du sang... pas beaucoup mais ce fut suffisant pour leur permettre de localiser Mélya. Mais leur indication n'est pas précise. Nous avons peu de temps.

*Un grand cri résonna au dehors, faisant dresser les poils sur son échine.*

Ils ne sont pas loin... je les sens... Maintenant laissez moi parler à Mélya...

* Méfiants Amalia et son mari échangèrent un regard.

Mélya ! * cria-t-elle. *Viens, s'il te plaît, nous avons...à discuter.

* Amalia sentait sa tête tourner. Elle cherchait une solution, pour que Mélya soit en sécurité, sans qu'ils soient privés de vivre ensemble. *
~Déménager ? Non, les... Comment avait-elle dit déjà ? Les Cataraz la retrouveraient facilement.~
*Enfin, elle trouva la solution. *

Nous partons avec vous. *déclara-t-elle, sûre d'elle.*

*Elya ouvrit de grands yeux estomaqués.*


Mais c'est impossible! Ils vont déjà utilisé le fait que j'ai bravé une des lois fondamentales de mon peuple en vous dévoilant, tout d'abord notre existence, et deuxièmement quelques principes de notre vie. Si je viens avec vous, je n'ai aucune chance, d'un jour retrouver la ferveur du peuple. D'autant plus que rentrer seule avec Mélya dans le royaume sera dur, mais venir avec vous sera quasiment impossible, vous êtes trop différents à nous. Les lois de mon peuple ordonne de tuer quiconque aurait vent de notre présence. Vous devriez être morts à l'heure qu'il est... Mais je ne peux pas faire ça... Je vous serais à jamais reconnaissante pour Mélya...

* Amalia, complètement bouleversée, chercher de bons arguments.*

Votre peuple est-il raciste à ce point ?!! Nous ne vous voulons aucun mal, nous voulons juste vivre avec Mélya! Maintenant, si votre espèce ne comprend pas cela, Mélya restera ici. Elle est en sécurité. Et si, par malheur, on venait à nous attaquer, nous partirons loin d'ici. Mais rien, non rien ne vous permet de nous séparer d'elle ! C'est 15 ans de notre vie, cette petite ! Ne comprenez-vous donc pas ?!!

* Amalia sanglota. La réalité ne pouvait pas être celle qu'avait décrite la mère de Mélya. *

Alors vous choisissez, ou nous venons avec vous, ou elle reste ici !

Je comprends ce que vous ressentez... Abandonner son enfant est un acte impensable... Mais je n'aurai pas survécue de savoir ma fille morte... par ma faute... par son rang... Alors je vous l'ai confiée. Je savais que vous prendriez soin d'elle. Mon peuple n'est pas raciste comme vous le pensez... Il se protège. Dans notre histoire votre peuple nous a envahis car un membre de notre communauté avait beaucoup voyagé et avait suscité la curiosité et l'envie. Ils ont essayés de voler le pouvoir de notre peuple, car à la base, tout le peuple possédait ces pouvoirs. Mais un peuple comme le votre a réduit le mien en esclavage. Ils ont privé tous les habitants de leur pouvoir. Heureusement les Wolrs vivait un peu à l'écart. C'était tous les sages de ma civilisation. Votre peuple ne savait pas qu'ils existaient. Les Wolrs se sont battus. Ils étaient bien moins nombreux, bien moins expérimentés et les assaillants possédaient aussi des pouvoirs volés à mon peuple. Ils les ont vaincus car ils ont utilisés la sagesse et la ruse au lieu de la force. Cette histoire est devenue une légende pour vous avec le temps... Depuis ce jour, notre communauté est cachée grâce à des sortilèges. Qui conque y pénètre est tout de suite repéré. J'ai longtemps travaillé sur la protection de notre communauté, et je connais donc bien le système. J'ai réussie à sortir de la communauté. Je devrais parvenir à rentrée seule mais avec vous... c'est impossible.

*Elya était perdue...*

Mais nous n'avons plus beaucoup de temps... Vous ne pourrez jamais fuir, ni vous battre. Ils vous tueront tous les trois après avoir torturé Mélia pour récupéré le pouvoir qui dort en elle...
Je crois que je n'ai pas le choix. Je dois vous emmener avec moi. Votre propre vie craindrait ici et ma fille ne me pardonnerait jamais si vous veniez à mourir et elle ne voudrait surement pas me suivre... Nous avons moins d'une heure pour fuir. Mais je vous préviens ça ne sera pas de tout repos. Vous avez des montures? Vous savez vous battre? Vous en aurez besoin...

*Elle respira un grand coup*

Une dernière chose... Mélya sait-elle que vous n'êtes pas ses vrais parents? Lui avez-vous donné le pendentif que je lui avait laissé?

La jeune fille avait enfoui son visage sur ses genoux. Bien qu'elle n'ai eu vent de la discussion au rez-de-chaussé, elle avait déjà comprit qu'on parlait d'elle. Si cette femme était bel et bien sa mère, pourquoi ces parents ne lui avaient-ils rien dit ? De peur qu'elle ne les aime jamais ?
Lorsqu'elle entendit sa mère l'appeler, elle essuya ses larmes et tenta d'esquisser un sourire en descendant les escaliers. Les visages se tournant vers elle étaient à la fois triste et ravagés par la douleur. De quoi avaient-ils bien pu discuter pour qu'ils soient tout trois si agacés et inquiets ?

Oui maman ?

*Ces simples mots eurent l'effet d'un coup de poignard au coeur pour Elya. Et pourtant elle s'y attendait. Elle se demandait comment elle allai supporter cela. Que sa fille toute sa vie durant, la traite comme une étrangère. Mais c'était la conséquence de ces actes et elle devait l'accepter.
Elle chassa ces idées pour reporter son intention sur sa fille. Elle était si belle. Comment avait-elle pu passée quinze ans de sa vie, sans sans occuper. Ça aurait du être son rôle que de l'aider dans la vie, de la protéger.
Elle jeta un coup d'oeil aux "parents" de Mélya*

Mélya... Nous... il faut que nous parlions...

*Mille fois elle avait imaginé cette conversation et comme elle 'lavait prévue les mots restèrent coincés dans sa gorge. Elle n'arriva à rien dire de plus...*

Les yeux remplis d'admirations, Mélya acquiesça timidement et n'osa regarder les yeux saphirs à la fois imposants et doux. Comment ses parents avaient-ils pus l'éloigner de sa vraie mère ? Et dire qu'elle éprouvait à l'instant même une grande timidité envers sa propre mère, celle qui l'avait mise au monde. Elle continua à regarder ses pieds, puis attendit qu'on lui explique se qu'il se passait. Elle aurait eu envie de poser à l'instant même des milliers de questions à ses parents, et même leur reprocher toute cette distance, mais elle préféra garder le silence et réfléchir à se qu'il lui arrivera bientôt.

*La jeune femme ne savait comment commencer*

Mélya... comment te dire... tes parents... tes parents ne sont pas tes parents... Il y a quinze ans je me suis retrouvée dans une situation inattendue. J'aurai aimée te garder près de moi mais je n'ai pas pu... Je pourrai t'expliquer en détail mais nous manquons de temps. Ils faut que nous partions. Tout de suite. Nous ne reviendrons surement jamais ici. Des personnes de notre civilisation sont à notre recherche. Ils partent avec nous...

*Elya ne pouvait se résigner à dire "tes parents" aussi elle désigna les personnes du regard*

Le temps presse... je t'expliquerais tout en route... je vous attends dehors

*Elle se tourna du côté de la porte prête à partir*

Une dernière chose Mélya... Je t'aime et je n'ai jamais cessé de t'aimer et même si j'ai fait la seule sui t'a permit de rester en vie je me reprocherai toujours d'avoir due t'abandonner.

*Elle franchit la porte et monta sur sa jument.*

Mélya écouta les paroles sincères de sa vraie mère. Non... ces parents - ou plutôt, ces parents adoptifs - n'y étaient pour rien. Mais quelle situation inattendue avait pu la pousser à la laisser aux soins de personnes qu'elle ne connaissait pas ? Mélya était dans le doute. Elle avait d'un côté une envie folle de l'enlacer et de lui dire qu'elle l'aimerait quand même, mais d'un autre, elle l'avait délaissée durant quinze ans. Et si ces parents adoptifs l'auraient rejetée ? Ou pire encore, et si ils l'avaient réduis à l'esclavage ? Elle n'osa penser se qu'elle serait devenue si ça aurait été le cas. C'était donc un vrai miracle qu'ils n'aient pas déménagés. La wolrs baissa tristement la tête, et laissa des larmes couler de nouveau sur ses joue.

Je vais... chercher... mon cheval...

Sous le regard ébahit de ses parents, puisqu'elle leur avait caché sa découverte quelques années auparavant, du cheval qu'elle avait trouvé, elle courut jusque dans la forêt. Elle siffla légèrement et un magnifique cheval au pelage noir s'avança prestement. Il avait fier allure avec sa grande taille, et Mélya arrivait à la monter facilement puisqu'elle était aussi très grande. Elle caressa son enclure, et laissa de nouveau couler les larmes. Le cheval hennit, en sentant la tristesse dévorante de sa cavalière. Puis, elle le monta. Elle arriva en moins d'une minute devant sa mère et ses parents adoptifs.

Pourrais-je prendre quelques affaires avant de partir ?

* Amalia ne savait quoi penser... *

Eh bien... Non, nous ne lui avons pas montré ce pendentif... C'était pour qu'elle ne se pose pas trop de questions, pour qu'elle ne parte pas, pour qu'elle continue de nous aimer comme ses vrais parents.

* Honteuse, elle n'osait croiser le regard de sa fille. *

Et oui, nous savons nous battre, et nos montures sont dans l'écurie, derrière la maison. Nous prenons l'essentiel et partons. Nous avons aussi un âne qui nous aidera à porter les quelques bagages. En fait, nos chevaux sont un peu... trop maigrichons. Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi, alors que nous les nourrissons généreusement. Oh excusez-moi, je sors complètement du sujet. Eykan, va préparer tes affaires, je te rejoins.

* Le mari d'Amalia monta les escaliers et entra dans sa chambre. Quant Mélya partit préparer sa monture, Amalia et Elya se retrouvèrent seule.*

Je...voudrais qu'on parle de... Mélya. C'est une enfant très gentille, et serviable, mais ma foi, un peu bizarre par moment... Vous savez de quoi je parle ?

* Avant qu'elle n'ait pu répondre, Mélya était de retour et coupait ainsi leur conversation. *

Ne prenez avec vous que le stricte nécessaire. Mieux vaut oublier l'âne, il nous retarderait. Nous nosu débrouilleront. Ma jument est solide elle pourra porter certaines de vos affaires.

*La tension était palpable dans sa voix. Elle flatta l'encolure de superbe jument. Ensemble elles avaient parcourues tant de chemin, la femme et le cheval ne faisant qu'un. Ensemble elles avaient surmontées tant d'épreuves. Elle lui avait sauvée la vie tant de fois.*

Mélya monta les escaliers et se trouva dans sa chambre. Elle avait passé tant de temps seule ici... son apparence physique effrayant tous ses camarades, ses parents avaient préférés l'éduquer chez elle où personne ne risquerais de se moquer d'elle ou de s'enfuir en courant face à son visage et sa peau différente. La jeune fille prit son sac à dos et y déposa quelques vêtements, quelques bonbons et une bouteille d'eau. Puis, elle se tourna et ouvrit son tiroir. Mélya en sortit un carnet à la couverture sombre. Elle déposa ses paumes dessus et une couleur bleutée en sortit. Elle enveloppa entièrement le carnet d'une lumière magique, et Mélya le déposa dans son sac. Enfin, elle comprit d'où venaient les pouvoirs qu'elle avait acquis au fil des années.

Adieu...

Et elle redescendit en courant les escaliers. Elle s'y assit et attendit que ses parents préparent leurs affaires.

*Elya était de plus en plus anxieuse. L'œil aux aguets, elle guettait le moindre mouvement. Séjourner ici ne lui présageait rien de bon. Et elle ne pouvait pas utiliser son pouvoir pour localiser ses ennemis, car elle les mettrait ainsi sur leur trace. Lyncha, sa jument renacla. Que signifiait la tension de sa cavalière? Quoi que ces dernières années, Elya fut constamment nerveuse, Lyncha sentait qu'aujourd'hui était pire que les autres fois. Pourquoi attendait-elle, guettant l'ombre des sous-bois? Elle finit pourtant par comprendre, ou plutôt par sentir. Cette affreuse odeur qui lui déplaisait tant, à elle comme à sa cavalière. Ils étaient encore loin mais ils en tarderaient pas. Il fallait y aller...*

Bien, alors je vais chercher mes affaires.

* Amalia monta les escaliers. Ses pensées étaient fixées sur cette maison qu'elle devait quitter. C'était là qu'ils avaient tous vécu : leur mariage, l'adoption de Mélya, la guerre, et la mort d'Emazia.
Cette maison les avaient abriter des pluies torrentielles des environs, et protégé plus d'une fois de la foudre. Amalia et Eykan l'avaient construite eux-même, avec leur propres moyens : presque rien.

Elle arriva dans la chambre où son mari vider les armoires. Amalia soupira. Elle s'approcha de la table de chevet. Dans le tiroir, elle extirpa deux photos de Mélya, Eykan et elle, le médaillon, et une collier gravé, cachant une photo qui lui tenait à cœur : celle où elle se tenait assise sur un pierre, Emazia à ses côtés.
Elle observa quelques instants la photo, puis se sentant monter les larmes aux eux, le referma précipitamment. Elle rangea tout dans sa valise, et elle rangea des vêtements avec. Elle prit aussi leur coffre, qui renfermait leur argent, et de la nourriture.

Enfin, elle se jugea prête, et rejoint Elya près de l'écurie.*